L'avion qui s'est crashé en Seine-et-Marne avait percuté un oiseau

L'avion de tourisme qui s'est écrasé dimanche dans le nord de la Seine-et-Marne, tuant ses quatre occupants, a percuté un oiseau en vol, un choc qui pourrait avoir causé l'accident.

Vers 13h20 dimanche, un Robin DR400 parti dans la matinée de l'aérodrome de Lognes (Seine-et-Marne) est tombé dans un champ de la commune de Saint-Pathus, située à la limite du département de l'Oise. Le crash a provoqué la mort d'un instructeur de vol de 37 ans et de trois élèves de 40, 30 et 21 ans.

Les premières investigations montrent qu'"une collision aviaire s'est produite pendant le vol de l'aéronef avec un oiseau type cormoran, lequel a percuté l'aile gauche de l'appareil", indique dans un communiqué la procureure de Meaux, Laureline Peyrefitte, qui dirige l'enquête.

Les enquêteurs sont parvenus à ce constat en analysant l'état de l'aile gauche de l'appareil ainsi qu'en pratiquant une nécropsie sur le cadavre d'un volatile découvert sur les lieux du crash. Ils doivent toutefois encore déterminer si la collision avec l'oiseau est effectivement "à l'origine de l'accident et de la chute de l'avion, et si d'autres circonstances ont pu y contribuer", ajoute Mme Peyrefitte.

L'avion a piqué brusquement

Les témoignages recueillis indiquent que l'avion volait normalement avant de piquer brusquement du nez et de percuter violemment le sol, avait annoncé le parquet en début de semaine.

L'enquête est confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens et au groupement de gendarmerie de Seine-et-Marne.

Les Robin DR400 mesurent environ sept mètres de long. C'est un avion léger à quatre places (monomoteurs à hélice), très courant dans les aéroclubs français. Ils sont fabriqués par le constructeur français Robin Aircraft. Les premiers ont été mis en circulation en 1972. Ils servent à la fois à l'instruction et à des voyages.

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