Le maire de Noisiel envoie une lettre à Gérald Darmanin pour réclamer l'expulsion d'un squat de Roms

La communauté de Roms de nationalité moldave s'est installée dans un immeuble de bureaux depuis sept mois. Son expulsion a été suspendue en raison du coronavirus.

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Il en appelle au ministre de l’Intérieur. Ce lundi, le maire de Noisiel, Mathieu Viskovic (PS) a envoyé une lettre à Gérald Darmanin lui demandant d’agir pour expulser une communauté de Roms d’origine moldave qui squatte un immeuble de bureau. La situation dure depuis sept mois et exaspère l’édile, ainsi que les riverains de la commune.

"Encore une fois, cette nuit, on n’a pas du dormir, vous ne pouvez pas rester-là", exprime une résidente à des membres de la communauté. Les Roms ont investi un immeuble de bureaux qui devait être démoli pour permettre la construction d’une résidente étudiante. Les habitants du quartier se plaignent alors des nombreuses nuisances sonores et de l’insalubrité aux abords du bâtiment depuis qu’ils s’y sont installés en mars dernier. "Notre résidence est dans un état déplorable. Ils ont fait des feux sur les pelouses et les espaces verts. Il y a des excréments, du papier hygiénique, tout ce que l’on veut. Des canettes, des bouteilles", se plaint une riveraine.

"On comprend vous savez, regrette un membre de la communauté. On dit aux petits enfants de ne pas mettre de la musique, mais ils sont petits. Et si on démolit ici, on est à la rue et on ne sait vraiment pas où aller".

L’État demande au maire de les reloger

Un arrêté d’expulsion de la maire et une ordonnance du tribunal de Lagny ont été signés. Mais la procédure a été suspendue avec la pandémie de coronavirus. L’État n’a pas encore trouvé de solution de relogement aux Roms. La loi explique en effet qu’un relogement doit être prévu pour les demandeurs d’asile dont le dossier est encore instruit.
L’État a alors demandé au maire de reloger les familles avant de les expulser. "Moi je ne suis pas agent immobilier. Il n’y a pas écrit Stéphane Plaza ici. C’est à l’État de prendre ses responsabilités avant que ça n’explose parce qu’un jour, ça va péter. Les riverains en ont marre", répond Mathieu Viskovic. En entendant, seule une médiation pourrait arranger les choses.
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