Paris : une enquête ouverte après la libération, par erreur, d'un jihadiste présumé

Un homme soupçonné d'être impliqué dans un projet d'attentat a été libéré de prison en avril dernier, après une erreur du juge d'instruction, a confirmé le ministère de la Justice. Une enquête interne a été ouverte.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'erreur a été révélée par l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné et confirmée par le ministère de la Justice. Un homme soupçonné d'être impliqué dans un projet d'attentat dans la région lyonnaise en 2014 et dans une filière d'acheminement de combattants vers la Syrie, a été libéré en avril dernier.

L'homme était en détention provisoire, et attendait son procès prévu pour le mois de novembre. Une libération précoce due au non-renouvellement de la détention provisoire du mis en examen par le juge d'instruction. Depuis le 3 avril, l'individu est ainsi en liberté. "Sous contrôle judiciaire très strict", a précisé le ministère de la Justice à l'AFP.

Rebondissement : en mai dernier, le mis en examen a été interpellé alors qu'il se trouvait en dehors de la zone prévue par son contrôle judiciaire. Mais jugé en comparution immédiate dans cette autre affaire, l'homme est là aussi ressorti libre du tribunal. Le parquet, qui avait requis dix mois de détention, a fait appel de la décision.
 

Inspection mandatée par la ministre

En attendant, une enquête interne a été ouverte au sein du ministère de la Justice, afin de "comprendre comment un acte ayant potentiellement des conséquences graves, eu égard au profil lourd de l'intéressé, a pu se produire", a indiqué la Chancellerie. Selon une source proche du dossier rapportée par l'AFP, le magistrat n'a pas été sanctionné pour le moment.

Selon le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, cette libération constitue un "dysfonctionnement grave".

Dans l'affaire lyonnaise, 15 personnes doivent être jugées du 12 au 30 novembre prochains, devant la cour d'assises des mineurs de Paris, l'un des accusés étant mineur au moment des faits. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information