700 participants de 22 pays se sont affronté ce week-end lors de 19e édition de la Saphir Cup à Pontault-Combault, une compétition internationale qui a lieu chaque année.
C’est sur un Jive que s’élancent Kévin Richard, 29 ans, et sa compagne de 25 ans. Le couple, originaire de Melun a choisi l’une des musiques du dessin animé « Raiponce » pour interpréter cette danse latine, l’une des cinq pratiquée en compétition. Un mélange d’ancien et de moderne qui explique en partie le succès des danses de salon chez les jeunes.
« On peut danser une valse viennoise sur le thème d’Harry Potter donc ça touche toutes les générations. En fonction de l’intention et de la musique choisie, on peut toucher tous les publics » explique le coach d’un couple de jeunes danseurs.
Selon la Fédération française de danse, 1 couple sur 3 a moins de 35 ans.
Les danses de salon : entre tradition et modernité
Le succès d’émissions de danse, peut lui aussi expliquer le retour en grâce des danses de salon. Valse, tango, salsa ont même remis au goût du jour les paillettes sur le visage et les robes en strass. « Si vous n’avez pas un super maquillage, vous êtes invisibles sur la piste de danse » assure une coach lituanienne venue encourager un couple d’adolescents.
Les résultats sont attendus dans la soirée. Ils comptent pour le classement mondial des danseurs, car la Saphir Cup, qui clôture sa 13e édition, est inscrite au calendrier officiel des compétitions de danse sportive.