Le ministère de l'Education nationale a dressé le bilan des effectifs en Seine-Saint-Denis. A la rentrée 2014, de nombreuses classes de primaires s'étaient retrouvées sans professeur. Najat Vallaud-Belkacem avait pris une série d'engagements, devant la mobilisation des parents d'élèves.
Cinq cent postes créés, un concours exceptionnel reconduit, des contractuels mieux formés... La ministre de l'Education nationale a fait le bilan des engagements pris il y a deux ans pour remédier au déficit d'instituteurs en Seine-Saint-Denis.
503 postes créés
Parmi les points annoncés par Najat Vallaud-Belkacem, jeudi matin, la création de 503 postes pour la rentrée 2016. De quoi porter à 1.066 le nombre de créations de postes depuis 2012, dans le département. Le concours exceptionnel mis en pkace dans l'académie de Créteil a également été reconduit pour 2017, pour la troisième année consécutive.Autre mesure mise en oeuvre, l'instauration d'une formation en alternance dès la première année de master. Au final, sept des neuf mesures promises par la ministre en 2014 ont été mises en oeuvre, affirme le ministère.
Des classes sans prof
A la rentrée scolaire 2014, de nombreuses classes de primaire s'étaient retrouvées sans professeur. Une situation qui avait provoqué une mobilisation sans précédent de parents d'élèves, en particulier à Saint-Denis. Les raisons : la forte croissance de la démographie scolaire, combinée à la faible attractivité de ce département, l'un des plus pauvres de France."Pour que la ministre finisse son travail", le syndicat d'enseignants SNUipp-FSU 93 demande la création "en nombre" de postes de Rased (Réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté).