Il sera possible de se baigner dans la Marne d'ici aux JO de Paris-2024

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La Seine-Saint-Denis est "au rendez-vous" pour ses objectifs de nettoyage des eaux de la Marne, affluent de la Seine, en vue de rendre ces fleuves baignables pour les Jeux olympiques de Paris-2024.

"Nous sommes au rendez-vous, sauf accident majeur. La totalité des grands ouvrages sur lesquels nous avons engagé des travaux sur la totalité du réseau, pas qu'en Seine-Saint-Denis, seront réalisés à temps pour être opérationnels avant les Jeux", a assuré à l'AFP le préfet de Seine-Saint-Denis, Jacques Witkowski, lors d'une visite de chantiers à Gagny sur ce thème ce mercredi.

La Seine-Saint-Denis est l'un des acteurs du plan baignade pour la Seine et la Marne, pensé pour les JO-2024 mais destiné à perdurer au-delà, dans lequel les pouvoirs publics ont investi 1,4 milliard d'euros depuis 2016.

Pour ce département du nord-est francilien, le principal enjeu est de moderniser le réseau de traitement des eaux de certaines zones du sud du territoire pour séparer les eaux de pluies des eaux usées, qui à l'heure actuelle se mélangent et se déversent parfois d'un seul tenant dans la Marne en amont de Paris.

Construction d'un bassin de rétention

Cela passe notamment par la construction d'un nouveau bassin de rétention de 30 000 m³ à Gagny, qui doit être achevé au printemps 2024, et la pose d'une trentaine de kilomètres de canalisations des eaux usées, qui doivent ensuite être raccordées.

"L'arrivée des Jeux olympiques nous a permis d'être un formidable accélérateur, en tout cas pour notre territoire, pour cette mise aux normes", imposée par une directive européenne, a dit M. Witkowski.

Des logements encore non raccordés au tout-à-l'égout

Si la totalité des grands comptes (administrations, grands ensembles, établissements publics...), qui représentent les trois quarts des flux d'eaux usées, devraient être raccordés au réseau à début 2024, la campagne marque en revanche le pas sur les raccordements de particuliers.

Sur les 10 200 logements de particuliers jugés prioritaires, seuls 1 100 ont actuellement effectués les travaux demandés par la loi. La faute à un coût non négligeable pour des résultats invisibles (7 700 euros en moyenne, dont 6 000 sont couverts par des aides publiques).

Au-delà des épreuves olympiques de nage en eau libre et de triathlon à l'été 2024, le plan baignade doit aboutir à l'ouverture d'une vingtaine de sites de baignade pérennes en Île-de-France dans les années qui suivront.

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