Stéphane Blanchet, le maire DVG de Sevran, annonce dans un communiqué être la cible d’"une campagne de dénigrement et de harcèlement personnel". L’édile demande "le soutien de l’Etat".
Il explique être "la cible d’un corbeau" depuis plusieurs mois. Dans un communiqué publié vendredi, Stéphane Blanchet dénonce des "pressions" et des "menaces", et "demande le soutien de l’Etat" et de ses administrés. Le maire de Sevran (Seine-Saint-Denis) indique être visé par "une campagne de dénigrement et de harcèlement personnel", qui cible aussi "à travers (lui) des agents" de la municipalité.
"La campagne de dénigrement et de harcèlement du corbeau vient de franchir une limite inacceptable. Elle vient en effet de toucher ma famille, son intimité et sa sécurité. Ma fille a été suivie jusqu’à son école, avec sa mère qui l’accompagne tous les jours", raconte l’édile.
"Je vais saisir le préfet et le procureur"
"Ce lâche qui s’en prend désormais à ma fille et à mon entourage, veut-il montrer qu’il peut aller plus loin ?", écrit Stéphane Blanchet. Le maire estime également que la "campagne de dénigrement" attaque aussi la "dynamique" de son mandat, citant l’abandon d’un projet de piscine à vagues en 2021 ainsi que la mobilisation de la collectivité cette année contre la transformation d’un hypermarché Carrefour en un magasin du géant du discount Atacadão, filiale brésilienne du groupe français.
"Je n’abandonnerai pas" et "je ne reculerai pas", conclut l’édile. L’élu annonce qu’il va saisir "le préfet et le procureur pour que ces agissements soient condamnés".