Un homme âgé de 19 ans est décédé jeudi soir à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), au cours d’une rixe opposant des vendeurs de cigarettes à la sauvette. Une activité qui prospère pour les trafiquants, enhardis par les hausses du prix du tabac en France.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Il était à peine âgé de 19 ans : un homme a été tué par arme blanche lors d'une rixe jeudi à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. La victime a été "mortellement blessée par coup de couteau au niveau de la carotide" vers 21h30, selon une source policière. Une enquête a ainsi été ouverte pour homicide volontaire, mais aussi tentative d'homicide volontaire sur une seconde victime âgée de 18 ans, d’après le parquet de Bobigny.L’affaire a été confiée aux enquêteurs de la police judiciaire. Suite à l'altercation, qui a eu lieu sur la place du 8-mai 1945, un des carrefours principaux de cette ville, l'auteur présumé de l'agression était toujours recherché ce vendredi matin. Les premières investigations privilégient la piste d'un "différend entre vendeurs de cigarettes à la sauvette", a ajouté une source policière.
Les vendeurs "peuvent se mettre des coups de couteau pour un territoire, pour une place"
Cette activité s'avère prospère pour les trafiquants, enhardis par les hausses du prix du tabac en France. Au 1er mars le paquet de Marlboro, marque la plus vendue en France, atteindra ainsi la barre symbolique des 10 euros. Les principaux points de trafic se situent au nord de Paris et sa proche banlieue, ainsi qu'à Marseille, où des contrôles renforcés sont menées par les autorités.
Selon une source proche de ces dossiers, les vendeurs "
peuvent se mettre des coups de couteau pour un territoire, pour une place" mais pour l'heure "
ce n'est pas aussi sanglant" que les règlements de compte liés au trafic de stupéfiants.