A six jours du second tour de la présidentielle, l'objectif de Marine Le Pen, en meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis) est d'assimiler son adversaire Emmanuel Macron, à l'univers de la finance et du monde des affaires financières.
La journée du 1er mai est de longue date, une journée symbole pour le Front national. Mais ce 1er mai 2017 revêt une plus grande importance encore cette année pour l'extrême droite, au moment où Marine Le Pen, 15 ans après son père, s'est hissée au second tour de la présidentielle.
En meeting au Parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), Marine Le Pen a attaqué très vivement son adversaire, dans un discours de près d'une heure, en affirmant que "sa philosophie, c'est En marche ou crève !"
"Emmanuel Macron, c'est François Hollande qui veut rester et s'accroche au pouvoir comme une bernique", a ironisé la candidate du Front National avant de détourner la formule restée célèbre du candidat Hollande en 2012 -"mon adversaire, c'est le monde de la finance"- en lançant: "Faites barrage à la finance, qui a cette fois un nom : Macron".
Nicolas Dupont-Aignan avait pris la parole juste avant elle. Le président de "Debout La France", qui vient de rallier Marine Le Pen, estime que
"le choix du 7 mai est le choix entre la finance de M. Macron et la France de Mme Le Pen.
A six jours du vote, Emmanuel Macron, lui aussi en meeting, devrait répliquer en fin d'après-midi, devant ses militants réunis à La Villette.