Montreuil : une marche pour Mariama K., morte sous les coups de son mari

Le 30 décembre 2017 Mariama est morte, battue puis défenestrée par son mari. La population montreuilloise a été particulièrement choquée par ce meurtre. La municipalité et des associations de défense du droit des femmes organisent un hommage pour dénoncer les violences faites aux femmes.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La famille de Mariama K,victime de violences conjugales, la Ville de Montreuil, l'Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, SOS Femmes 93, la Maison des Femmes-Thérèse Clerc et l'OPHM appellent à une marche silencieuse pour lui rendre hommage et dénoncer les violences faites aux femmes.

Le rassemblement est prévu à partir de 17h30 au pied de la tour OPHM située au 118, avenue du Pdt. Salvador Allende, à Montreuil. Il commencera par un dépôt de gerbe, suivi d'une marche silencieuse jusqu'à la mairie. Là, le maire Patrice Bessac, les membres de la famille de Mariama et les différentes associations prendront la parole.


#Mariama K. est morte défenestrée

Depuis le 30 décembre dernier, la cité de l'Amitié, située dans le quartier Branly-Boissière à Montreuil est en deuil. Mariama K. est morte sous les coups de son mari. Il l'a défenestrée du 4ème étage. Ce soir-là, certains avaient tenté de lui porter secours, d'autres avaient été témoins du drame. Cette femme avait 32 ans, elle était la mère d'une petit fille de 2 ans. L'homme a été immédiatement arrêté.

Outre cette scène de violence à laquelle les habitants avaient assisté, un autre élément a soulevé l'incompréhension et l'indignation. La levée du corps de la victime n'a eu lieu qu'à 10h du matin soit 9 heures après le drame qui s'était produit vers 1h. Le maire, Patrice Bessac, a écrit au Préfet du département dénonçant "une violence institutionnelle" et demandant l'ouverture d'une enquête.

Une cellule psychologique avait même été mise en place au centre hospitalier André Grégoire pour les habitants du quartier choqués.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information