Plus de 6 000 peluches dangereuses saisies par les douanes, en Seine-Saint-Denis

Les douaniers d’Aulnay-sous-Bois annoncent avoir saisi 6 300 peluches chiens non-conformes, ce vendredi 22 décembre. Plusieurs défauts pouvant blesser les utilisateurs ont été découverts sur la marchandise confisquée.

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Les objets saisis, destinés aux enfants, ont été importés de Chine. D'après les résultats d’analyses en laboratoire demandés par les douanes, "des non-conformités dangereuses confirmées" ont été mises au jour. L’arrivée de la marchandise en provenance de Chine remonte à début novembre.

Une société située en région parisienne, sans autre précision, avait fait venir ces peluches en France. Les douanes de Seine-Saint-Denis précisent avoir procédé à l’interception de la marchandise, puisqu'elle ne répondait pas aux critères de conformité fixés par la loi française et les règles européennes.

Elles ont donc prélevé des échantillons, transmis ensuite au laboratoire des services de la répression des fraudes (DGCCRF). Les techniciens ont décelé plusieurs anomalies dangereuses. 

Quatre exigences essentielles manquantes

D’après les douanes, ces peluches sont exemptes de "tout élément d'identification du jouet". Il peut s’agir de la référence, ou encore du numéro de lot. Les objets ne comportaient pas non plus d’avertissement précisant la limite d’âge. En clair, il y avait aucune précision sur la catégorie d’âge à laquelle se destine la peluche.

Autre problème, la non-présence du mode d’emploi pour l’utilisation des piles. Plus grave encore, les spécialistes des deux services du ministère de l’Économie ont relevé un "défaut de sécurité au niveau du couvercle du compartiment à piles". Lorsqu’ils ont testé le jouet, en le faisant chuter, les experts ont constaté que ce compartiment s’ouvrait "très facilement".

Les douanes se fondent sur un règlement européen et sur un décret français, pour justifier la saisie. Sont aussi évoqués des risques directs pour les consommateurs. "Incendies, brûlures pour les appareils électriques défectueux, blessures avec outils, étouffements par ingestion pour certains jouets, chutes pour les 'jouets porteurs' comme les trottinettes, chutes ou blessures avec les articles de puéricultures type poussettes", peuvent notamment survenir selon les douaniers. 

En 2022, plus d’une quinzaine de types de jouets ont été la cible de campagnes de contrôles. C'est le cas, par exemple, de "4 millions de peluches, dînettes, peinture au doigt, bulles de savon, anneaux de dentition, ballons de baudruches, jouets à led, d’éveil, aimantés, de bain, porteurs, et autres déguisements et livres-jouets". Au total, près de 800 000 objets avaient été estimés non-conformes, et 91 000 non-conformes et dangereux, par les douanes. 

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