Victoire ! La justice donne raison à notre collectif de Maires ayant pris un arrêté anti-pesticide. La #santé n’a pas de prix. Nous ne voulons pas des pesticides à Saint-Denis, ni ailleurs ! #VictoireCollective #NonAuxPesticides @MaireAntiPest pic.twitter.com/lyorjpqLEL
— Laurent Russier (@LaurentRussier) March 4, 2020
'Une population jeune, qui réside à 85 % dans des logements sociaux dont les espaces communs sont traités avec des pesticides"
"La commune de l'Île-Saint-Denis ne compte que 8 000 habitants, mais est caractérisée par une population jeune, qui réside à 85 % dans des logements sociaux dont les espaces communs sont traités avec des pesticides, et par l'importance de la pollution atmosphérique", avait justifié le maire écologiste Mohamed Gnabaly, lors de l'audience fin février. Un argument pris en compte par le juge des référés, qui avait été saisi en urgence par le préfet de la Seine-Saint-Denis, opposé à ces arrêtés. La requête du préfet concernant la ville de Saint-Denis a quant à elle été purement jugée irrecevable.En revanche, le juge des référés a ordonné la suspension des arrêtés pris par les maires de Tremblay-en-France et de Stains jusqu'à ce que le tribunal se prononce au fond. "Je vais faire appel de la décision, il en va de la santé des habitants", a déclaré le maire (PCF) de Stains Azzedine Taïbi. "J'ai pris cet arrêté pour protéger les habitants car nous n'avons pas le droit de regard sur les jardins privés où le glyphosate peut être utilisé", a-t-il ajouté. En mai, l'emblématique maire de la ville de Langouët (Ille-et-Vilaine), Daniel Cueff, avait pris un arrêté anti-pesticides, mais celui-ci avait été annulé par la justice. Plusieurs centaines de communes se sont depuis emparées de la question de l'utilisation des pesticides.VICTOIRE, LE JUGE VALIDE NOTRE ARRÊTE ANTI-PESTICIDE !
— Mohamed Lamine Gnabaly (@GnabalyMohamed) March 3, 2020
IL n’y a qu’une seule santé, elle n’a pas de prix !
Maires ruraux et Maires urbains même combat, main dans la main !
Ensemble nous sommes plus forts ! Une société de liens face à une société de biens ! pic.twitter.com/swTKE3B1vh