Un juge des référés a rejeté ce vendredi la demande de suspension de deux arrêtés anti-pesticides pris par les mairies de Gennevilliers et Sceaux, dans les Hauts-de-Seine. Une « première » en France.
L'État accusait les élus locaux d'aller au-delà de leurs prérogatives : le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a validé ce vendredi deux arrêtés anti-pesticides pris par les mairies de Gennevilliers et Sceaux. Une décision prise au nom du « danger grave pour les populations exposées » à ces produits.Le juge des référés a ainsi rejeté la demande de suspension de deux arrêtés. Il s’agit tout simplement d’une « première » en France, comme s'est félicité le maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc, suite à la nouvelle. Reste désormais pour la justice, après cette décision en référé (en urgence), à examiner au fond les deux arrêtés pris au printemps.