Même s'ils ne sont pas encore totalement certains d'aller voter les 6 et 13 décembre prochains, une majorité de Français, 54 %, se disent intéressés par les élections régionales selon un sondage Ipsos pour France 3. Un score assez conforme à ceux de ce type d'élection.
Premier enseignement de ce sondage, national : les français estiment que l'on n'est pas encore entré dans le vif du sujet, dans le coeur de la bataille : seuls 40 % d'entre eux, sont absolument certains d'aller voter dans ce sondage réalisé du 30 octobre au 2 novembre.
C'est normal, dans une campagne qui vient seulement de commencer. Il reste un petit mois jusqu'au premier tour du dimanche 6 décembre. Chacun a donc encore le temps de se décider à aller voter.
Car un autre chiffre retient l'attention dans ce sondage, encourageant, quand beaucoup disent que ces élections et la politique ne passionnent pas les français : 54 % se disent intéressés par ces élections régionales. Un chiffre qui se situe certes en dessous de celui du précédent scrutin municipal, en 2014 (76%) mais on sait que l'élection municipale est la plus "concernante" de toutes. Et ce chiffre est supérieur à celui des français qui se déclaraient intéressés par l'élection départementale du début de l'année 2015 (51%).
54% de français intéressés par cette élection régionale, c'est un niveau conforme à ceux d'une élection de ce type
Un vote déterminé pour moitié par la situation politique nationale
Lorsque l'on pose la question des motivations du vote, les français répondent qu'ils détermineront leur vote à 50/50. 50 % en fonction de la politique régionale et 50 % en fonction de la politique nationale.Et à l'intérieur de ces motivations de vote, les préoccupations majeures sont sans surprise le chômage, qui arrive en tête, avec 38 %, suivi presque à égalité avec les impôts et les taxes; avec 36 %, puis l'insécurité et la délinquance avec 2 6%. Des chiffres tout de même inégaux, qu'il faut observer en fonction des préférences politiques de chacun. Ils sont ainsi inversés entre ces trois thèmes selon que l'on est plutôt de gauche ou plutôt attiré par le Front National.
A retenir encore, à la question concernant la perception de la réforme teritoriale, et la réduction du nombre de régions qui passe de 22 à 13, une majorité, soit 52 % des Français estiment que c'est plutôt une mauvaise chose quand 48 % estiment au contraire que c'est une bonne réforme.
Enquête Ipsos/Sopra/Stéria/ réalisé pour France 3, auprès de 936 personnes, inscrites sur les listes électorales, échantillon représentatif de la population française de 18 ans et plus. Enquête réalisée du 30 octobre au 2 novembre, par internet, selon la méthode des quotas.