Marie-Noëlle Lienemann était l'invitée de "Dimanche en Politique IDF", ce 30 octobre. La candidate à la primaire de la gauche revient sur les tensions entre François Hollande et Manuel Valls. "Il y a une sorte de décomposition", déclare-t-elle. Elle marque sa différence avec Montebourg et Hamon.
Les politiques sont-ils dans la vraie vie ?
- "Candidate de la gauche concrète"
"Je suis la candidate de la gauche concrète, pas simplement du concret", rectifie-t-elle. "La politique doit s'attacher à la vie quotidienne des Français", ajoute-t-elle. "Il faut donc la connaître un peu ?", lui demande-t-on. "Il faut la connaître beaucoup, même passionément", répond-elle Vérification immédiate : connaît-elle le prix du livre sur François Hollande, "Un président ne devrait pas dire ça" ? "Non, je l'ai acheté mais avec d'autres choses donc je n'ai pas isolé le prix. Je dirai 22 euros", commente la sénatrice de Paris. Pas mal. Le prix est de 24,50 euros.
- "Un exécutif en tension permanente"
Elle s'exprime sur la politique du gouvenement
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©France 3 Île-de-France
On la ramène sur l'émotion suscitée par ce livre de confidences au sein du PS. "Je ne suis pas dans l'affect. Je fais une analyse politique de la ligne définie par François Hollande qui n'est pas différente de celle de Manuel Valls", précise-t-elle.
Alors François Hollande est-il un zombie en cette fin de mandat ? "Il n'est pas en position de rassembler la gauche pour gagner l'élection présidentielle. Je ne crois pas qu'il porte un avenir pour le pays", déclare Marie-Noëlle Lienemann qui se prépare à une candidature à la primaire de la gauche. "À la primaire, que ce soit Hollande ou Valls, la ligne politique est la même. C'est celle que je combats et c'est pour cela que je suis candidate pour porter une alternative", ajoute-t-elle .
- Ses différences avec Montebourg et Hamon
Elle s'exprime sur ses différences avec Benoît Hamon et Arnaud Montebourg
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"Je suis prête. Par rapport à mes deux camarades. J'ai une spécificité. J'attache beaucoup d'importance à la hausse des salaires", poursuit-elle, concédant néanmoins qu'une entente sera toujours possible. "Si on veut gagner et donner un nouvel élan dans la société, il faut rassembler toute la gauche. Mon égo ne passe pas au-dessus de cette exigence, mais il faut des convergences politiques", conclut-elle.