Les syndicats de policiers ont peu mobilisé ce mardi 25 octobre, avec leur premier appel à se rassembler devant les tribunaux pour dénoncer notamment le "laxisme" de la justice à l'égard des agresseurs des forces de l'ordre.
Débordés par un mouvement de grogne qui leur échappe, les syndicats de policiers, Alliance en tête, premier syndicat de gardiens de la paix, Synergie Officiers, l'Unsa et des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ont appelé à "des rassemblements silencieux" devant les palais de justice, chaque mardi de 13H00 à 13H30, à partir de ce mardi 25 octobre.
Mais peu ont répondu: les policiers étaient environ 150 à Paris, et une centaine à Bobigny (Seine-Saint-Denis). La mobilisation était similaire dans les grandes villes en région. Une mobilisation bien faible par rapport aux manifestations qui se déroulent, hors cadre syndical, chaque soir depuis neuf jours un peu partout en France.
Les syndicats, dont les représentants seront reçus mercredi à 18H00 par François Hollande, voudraient pourtant canaliser le ras-le-bol des policiers et mettre à l'agenda la révision du cadre juridique d'emploi des armes et la mise en place de peines plancher pour les agresseurs, créées sous Nicolas Sarkozy et abrogées sous François Hollande. Alexandra Marie et Yves Dewulf