JO de Paris 2024 : les transports, un défi "massif" mais "c'est à notre portée", estime Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron s'est déplacé ce mardi 23 janvier à l'INSEP, pour présenter ces voeux au monde sportif à 6 mois des Jeux Olympiques et à 7 mois des Jeux paralympiques de Paris 2024. Lors de ces voeux, il a estimé que le "défi" d'augmenter l'offre de transports cet été à Paris durant les Jeux olympiques était "massif" mais "à notre portée".

"Nous avons besoin d'avoir 15% d'offre supplémentaire pendant les Jeux, sur un réseau qui, habituellement durant l'été, est réduit de 20%. C'est ça le défi qui est le nôtre et donc il est massif", a souligné le président de la République lors de ses "vœux olympiques" devant un parterre de sportifs à l'Insep. "Il y a des segments où la pression sera certes forte, mais nous y arriverons avec les opérateurs, avec les collectivités. C'est à notre portée", a-t-il insisté.

"Pour cela, le gouvernement veillera à permettre à tous de pouvoir pleinement anticiper, bénéficier de recommandations jour par jour sur la fluidité des transports publics et des conditions d'entrée sur les différents périmètres de sécurité", a assuré le chef de l'Etat. "Ces informations, nous les rendrons publiques dans les prochains jours, avec là aussi, un accompagnement des particuliers comme des entreprises."

600 à 800 000 voyageurs par jour supplémentaires

Devant les "incidents d'exploitations" de certaines lignes de métro et les attentes déraisonnables aux arrêts de bus, les habitants d'Ile-de-France sont sceptiques sur la capacité des transports à accueillir les 600 à 800 000 voyageurs par jour supplémentaires des JO. Une inquiétude relayée publiquement par la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo.

Lors de cette cérémonie inédite de vœux aux sportifs et aux organisateurs de Paris-2024, Emmanuel Macron a remis un peu de "saine pression", selon sa propre formule. Il a ainsi jugé "plus que jamais atteignable" l'objectif qu'il a fixé aux athlètes français d'atteindre le "Top 5 olympique" des pays les plus médaillés aux Jeux dans six mois. "Je ne veux pas mettre une pression excessive, j'en ai mis à chaque fois, je continuerai d'en mettre. C'est la saine pression. Mais après je fais confiance à chacun", a-t-il lancé.

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