Selon un rapport de la chambre régionale des comptes, les objectifs régionaux fixés pour la région parisienne n'ont pas été atteints, "les Franciliens y étant peu sensibles". La collecte sélective s'élève en moyenne à 30 kg par an et par habitant en 2014, pour un objectif de 50 kg.
En matière de tri des déchets, les Franciliens sont encore loin du compte. Selon un rapport de la chambre régionale des comptes, les objectifs régionaux fixés en 2009 pour la région parisienne n'ont pas été atteints, "les Franciliens y étant peu sensibles". La collecte sélective s'élève en moyenne à 30 kg par an et par habitant en 2014, pour un objectif de 50 kg, et celle du verre à 20 kg par an et par habitant, contre un objectif de 30,3 kg.
A noter qu'"aucun progrès n'est constaté sur ce plan depuis 2005". Et ce malgré un budget moyen de 24,9 millions d'euros par an entre 2009 et 2015 consacré au développement de la collecte sélective des déchets.
L'Île-de-France a ainsi du mal à gérer au mieux la question des déchets. Les Franciliens engendrent chaque année 40 millions de tonnes de déchets. 59 % des déchets ménagers franciliens sont incinérés, ce qui fait de la région la championne d'Europe de l'incinération.
Externalisation... et enfouissement
L’agence de gestion des déchets a certes déjà commencé à diminuer ce pourcentage en misant sur la méthanisation, afin de valoriser les déchets. Mais ces usines de méthanisation ont bien du mal a voir le jour en raison de l’hostilité des riverains, note le rapport. Résultat : on n’arrive plus a traiter tous les déchets. L'agence métropolitaine est obligée d'externaliser, mais aussi de mettre en décharge et d'enfouir certains de ses déchets.Selon le rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France, l'Agence métropolitaine des déchets ménagers, l'ex-Syctom, est "en sous-capacité de traitement" et "cette situation devrait s'aggraver d'ici 2025".