En 2005 et 2015, deux piétons sont morts en traversant le passage à niveau de Presles, dans le Val d'Oise. Après des années d'attente et un mois de travaux, la zone a été sécurisée, et le passage doit rouvrir ce vendredi 21 décembre.
Chaque année, une trentaine de personnes trouvent la mort sur des passages à niveau en France.
À Presles, dans le Val d'Oise, deux accidents mortels ont ainsi été recensés en 2005 et 2015, au niveau du passage qui coupe la commune.
Depuis longtemps, la municipalité réclamait la sécurisation de l'ouvrage, et le remplacement des deux barrières par un dispositif comprenant quatre demi-barrières.
La SNCF a finalement estimé que c'était utile : "il y a la présence de centres scolaires, et un passage très important de piétons qui viennent de ce côté de la ville qui nous ont décidé à passer à ces quatre demi-barrières", explique Jean Trarieux.
En 1997, une liste répertoriant les 437 passages à niveau les plus dangereux de France a été dressée, afin de procéder à leur sécurisation.
Selon un dernier bilan diffusé par le ministère des Transports en novembre 2018, il restait encore 155 passages jugés dangereux.
Ailleurs dans le Val-d'Oise
À Butry-sur-Oise, le passage à niveau a aussi été modifié pour améliorer la sécurité des piétons, car il était trop étroit. La SNCF a déplacé ses barrières pour que la mairie puisse élargir les trottoirs.
En revanche, à Bruyères-sur-Oise, où un jeune homme est décédé sur un passage à niveau il y a deux ans, la SNCF cherche encore une solution pour remplacer le portillon existant.
Et à Deuil-la-barre, où se trouve le passage à niveau le plus dangereux d'Ile-de-France, il sera fermé en 2023 et remplacé par deux souterrains.