L'artiste, enseignant par ailleurs aux Beaux-Arts, est accusé par plusieurs femmes de violences sexuelles par plusieurs danseuses. Son spectacle, hymne aux femmes, a été déprogrammé du théâtre de Bezons dans le Val-d'Oise.
Plusieurs danseuses sont sorties de leur silence, pour dénoncer les violences sexuelles dont elles auraient été victimes de la part du chorégraphe Daniel Dobbels.
Enseignant aux Beaux-Arts, l'artiste devait présenter son spectacle "Sur le silence", un hymne aux femmes, au théâtre de Bezons dans le Val d'Oise, le 24 novembre. Le TPE l'avait sciemment programmé la veille de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Mais l'établissement a été contraint de déprogrammer en catastrophe la représentation après les accusations.
5 femmes ont témoigné
Ces accusations sont mensongères selon le chorégraphe. Son avocat n'exclut pas de déposer plainte pour diffamation. Une danseuse l'accuse de l'avoir touchée "sur des parties du corps sexuelles", "tout en faisant comme si on était en train de danser". "On sentait qu'il y avait un plaisir qui n'était pas le plaisir habituel de danser", conclut-elle.A ce jour, 5 femmes ont fait état de faits de violences sexuelles. Le spectacle avait été programmé dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes. "Cette façon de se poser en défenseur des femmes était pour nous inconcevable", témoigne une danseuse.