Près de 500 personnes sont actuellement hospitalisées dans le département, et plus de quarante en réanimation. En Île-de-France, plus de 900 patients sont placés en réanimation.

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L’épidémie de Covid-19 continue de faire des ravages en Île-de-France. Notamment du fait du variant Omicron, bien plus contagieux que tous les autres variants que nous avons connus jusqu’à présent. Sans parler du variant Delta, qui, ne l’oublions pas, circule toujours.

Le Val-d’Oise est le département francilien le plus touché. D’après des chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France datés de ce mercredi, le taux d'incidence — le nombre de cas positifs sur sept jours pour 100 000 habitants — y est de 4457,1. Un chiffre plus de 88 fois supérieur au seuil d’alerte établi par le gouvernement et qui se situe à 50. Cela signifie qu’un peu plus de 4,4 % des Valdoisiens ont été infectés durant la semaine précédant le 8 janvier. D'après des chiffres (datés du 11 janvier) de covidtracker.fr — reprenant ceux de Santé publique France — près de 500 personnes sont hospitalisées dans le département, dont 44 dans les services de réanimation.

925 personnes en réanimation en île-de-France

L’Île-de-France est la région la plus touchée de France avec un taux d'incidence de 4043 d’après des chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS) francilienne. Le taux de positivité des tests, c’est à dire la proportion de tests positifs dans l'ensemble des tests est de 22,6% dans notre région. On compte 6293 personnes hospitalisées dans les hôpitaux franciliens ce mercredi, dont 925 en réanimation.

"L’Île-de-France est une région avec une grande densité de population et un important brassage. Quand vous avez un variant très contagieux [Omicron en l'occurrence], celui-ci va 'se régaler' du fait de la promiscuité qu’il peut y avoir entre les populations dans certains départements comme la Seine-Saint-Denis ou le Val-de-Marne", rappelle le Dr Benjamin Davido, infectiologue, directeur médical et référent Covid-19 à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine).

Et demain ?

Sur Twitter, le médecin urgentiste Mathias Wargon, chef des urgences de l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis, relayait le 7 janvier dernier les prévisions exposées par l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Île-de-France en ce qui concerne les futurs besoins en lits dans les services de réanimation et de soins critiques de la région dès la semaine du 17 janvier 2022.

Quant à un éventuel pic de l’épidémie, "on a fait une modélisation mathématique. On trouve, comme l’Institut Pasteur, un 'pic' autour du 15 janvier", explique le Dr Davido. Il ajoute par ailleurs que le variant Omicron "est tellement contagieux qu’on a l’espoir d’avoir une immunité collective".

"A l’hôpital, on a aujourd’hui essentiellement du Delta, qui est la queue de comète de la vague précédente. Peu d’Omicron pour le moment parce que la vague hospitalière n’a pas encore démarré". "On va donc se retrouver avec une coexistence des deux variants. Combien de temps cela va-t-il durer ? Je ne saurais le dire", affirme-t-il.

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