La découverte a été faite ce samedi soir par la police. Les pompiers s'étaient d'abord rendus sur place alors qu'une forte odeur se dégageait du rez-de-chaussée.
Vers 23 heures, les policiers se sont rendus dans cet appartement à Montmorency dans le Val-d'Oise. Ils y ont découvert 4 sceaux contenant des éléments permettant de fabriquer des explosifs selon une source policière.
Une trentaine de fausses pièces d'identité s'y trouvaient également ainsi qu'un sabre et une salle de prière. Trois individus ont été interpellés. L'un d'entre eux a tenté de prendre la fuite en voiture puis à pied. Par précaution, l'immeuble de deux étages qui abrite l'appartement a été évacué dans la nuit. Des levées de doutes ont lieu ce dimanche et un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l'immeuble.
Ce dimanche midi, la police conseille toujours d'éviter le secteur pendant encore plusieurs heures. "Respectez les déviations et ne perturbez pas le travail des policiers.", écrit-elle sur X.
#Sécurité
— Police Nationale 95 (@PoliceNat95) June 2, 2024
🚨 Opération de #Police en cours
A compter de 12h, et ce, pendant plusieurs heures, évitez le secteur de l'avenue Georges Clémenceau à #Montmorency
🚧 Respectez les déviations
⚠️ Ne perturbez pas le travail des #policiers pic.twitter.com/FvUtUwqVX2
Deux interventions des pompiers
Toujours selon une source policière, les pompiers sont intervenus en premier après qu'une forte odeur a été décelée au rez-de-chaussée. Celle-ci n'était pas liée à la présence d'un cadavre selon une source policière Ils ont également décelé une faible quantité de chlore et d'ammoniac.
Les soldats du feu sont ensuite intervenus une seconde fois, à la demande de la police après la découverte d'un colis suspect.
L'enquête est menée par la police judiciaire du Val-d'Oise. Le couple propriétaire du logement, deux quadragénaires, et le locataire, âgé d'une trentaine d'années, ont été placés en garde à vue, a indiqué à l'AFP une troisième source policière. Le parquet antidrogue a également été saisi alors que la piste de "fabrication de stupéfiants" est envisagée par les enquêteurs.