Entre 200 et 300 manifestants au siège d'Air France pour dénoncer des "salaires low-cost"

Selon les syndicats, qui appellent à la grève ce vendredi, les salariés n'ont "pas d'autre choix que le rapport de force".

Ce vendredi matin, les manifestants, au nombre de 200 selon la préfecture et 300 selon SUD-Aérien, se sont rassemblés dans la cafétéria du siège d'Air France, fermée aux médias, à Roissy (Val-d'Oise). Certains brandissaient des pancartes réclamant un "retour sur l'investissement des salariés" ou des autocollants "non aux salaires low-cost", tandis que d'autres tenaient des drapeaux aux couleurs de leurs syndicats, selon des photos transmises par les organisateurs à l'AFP.


"On demande pour l'ensemble des personnels une augmentation de 6%", ce qui correspond au "cumul de l'inflation" depuis 2011, date de la dernière augmentation générale, a rappelé Françoise Redolfi, représentante de l'Unsa-PNC. Les syndicats n'ont "pas d'autre choix que le rapport de force" car, selon elle, la direction ne joue pas le jeu de la négociation. À chaque fois, l'Unsa souhaite "qu'on arrive à s'entendre, faire quelque chose de 'gagnant-gagnant', etc..., mais c'est juste pas possible".

La direction d'Air France a certes accordé une augmentation générale de 0,6% au 1er avril et 0,4% au 1er octobre, mais ça ne fait "même pas 1%" lissé sur un an, "même pas une baguette par jour pendant un mois", assure François, agent au sol et adhérent FO.

La compagnie est touchée vendredi par un troisième appel à la grève, lancé par onze syndicats de tous métiers. Un quart des vols a été annulé, selon les chiffres de la direction.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité