Le porte-parole du gouvernement, candidat à l'investiture LREM pour la mairie de Paris, s'exprimait jeudi au cours de rencontres organisées par le Medef.
Europacity compte un nouveau sceptique déclaré. Benjamin Griveaux a affirmé jeudi ne pas croire "à titre personnel" "au business model global du projet", qui consiste en l’implantation d’un grand centre commercial et de loisirs au sud de Gonesse, dans le Val-d’Oise. Le porte-parole du gouvernement, candidat à l’investiture La République en marche à la mairie de Paris, s’exprimait dans le cadre de rencontres organisées par le Medef.Interrogé par la salle sur @Europacity, @Bgriveaux déclare, à titre personnel, ne pas croire au modèle économique du projet. Il est très sceptique sur ce "giga-mega centre commercial" et son intérêt pour le territoire du triangle de Gonesse. #MedefParisTalks pic.twitter.com/FgeP31Alur
— Medef Paris (@Medef_75) 11 octobre 2018
"Je ne sais pas s'il a évolué depuis deux ans, mais dans la construction du projet [...], c'était de mémoire 500 boutiques, beaucoup d'artificialisation des sols, a-t-il développé. Je considère qu'on n'est pas totalement dans l'air du temps et dans le sens de l'histoire avec ce type de projet." "Je ne crois pas en ce projet-là mais ça ne veut pas dire qu'il faut rien faire dans le Triangle de Gonesse", a-t-il toutefois ajouté.
Du côté du gouvernement, Matignon a communiqué que le Premier ministre Edouard Philippe "a envoyé un courrier en juillet pour confirmer l'intérêt du gouvernement dans le projet, tout en demandant de le reconfigurer pour mieux tenir compte des enjeux environnementaux."
Le mégacentre représente un financement de 3,1 milliards d’euros. Il devrait s’implanter sur 80 hectares d’anciennes terres agricoles et est composé d’un espace commercial (230.000 m2), culturel (50.000 m2) et de loirs (150.000m2). S’il doit ouvrir à l’horizon de 2024, le projet a déjà suscité de nombreuses opposition, entre associations de défense de l’environnement, élus et commerçants.