Après l'annonce du gouvernement d'abandonner le projet Eurpacity, les partisans ont réagi. Le maire de Gonesse a donné ce matin une conférence de presse. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, réclame un "plan d'urgence" pour le département.
L'abandon d'Europacity, projet à 3 milliards d'euros, ce sont pour ses ardents défenseurs, des millliers d'emploi qui ne verront pas le jour. Pour les élus locaux, c'est donc la douche froide après des mois de polémique.
Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse, et Marie-Christine Cavecchi, la présidente (LR) du département du Val d'Oise, ont tenu une conférence de presse ce vendredi matin. Le maire de la commune a dénoncé la décision d'Emmanuel Macron pour lui, c'est « une décision brutale, unilatérale ».
Le gouvernement a annoncé avoir un autre projet dans ses cartons. « Ce projet alternatif c’est du vent » a quant à elle déclaré la présidente du département. Elle avoue ne plus avoir confiance dans les promesses de l’état.Je mets au défi Mme Borne et M.Macron de retrouver 10 000 emplois avec un projet alternatif.
Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse
Valérie Pécresse tire la sonnette d'alarme
En déplacement à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, au chevet de l'Arche, incendié il y a près d'une semaine, la présidente de la région a réclamé un plan d'urgence pour l'est du Val d'Oise.On est Sarcelles, à Villiers-le-Bel, Gonesse, Garges-les-Gonesses, à Goussainville dans un terrioire où il y a eu les émeutes urbaines de 2005. Ce teritoire a besoin d'un projet de développement économique.
Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France