L'hôpital de Pontoise teste en ce moment avec deux cents patients, la télé-médecine, une surveillance quotidienne à distance de patients à hauts risques, insuffisants cardiaques. Objectif: évaluer l'efficacité d'un dispositif qui réduit les coûts par 5, voire par 10
Marisol Touraine a présenté ce mercredi 15 octobre, le projet de loi santé qui viendra devant le Parlement au début de l'année 2015. Au dela des grands axes de santé et de prévention, que l'on attend d'un tel projet, le plan, bien évidemment est aussi largement marqué par une préoccupation de diminution des coûts.
Sur ce chapitre, on a vu, ces dernières années, se développer la "chirurgie ambulatoire" et "l'hospitalisation à domicile", des pratiques très encouragées qui ont tendance même, selon les cas et les endroits à se généraliser. Le bénéfice retiré de ces pratiques est excellent, tant en terme de meilleure vie du patient qu'en terme de coût pour l'hôpital et la sécurité sociale.
Désormais, il faudra sans doute ajouter à celà la télé-médecine de surveillance à distance, pour surveiller quotidiennement des patients à hauts-risques, sans les hospitaliser, et en veillant à éviter la prise de risque. C'est ce que teste actuellement et jusqu'à fin 2016, l'hôpital de Pontoise qui en fait l'expérience avec 200 malades insuffisants cardiaques. Avec des résultats prometteurs.
Reportage Tania Watine et Stéphane Lisnyj