Le Val-d'Oise, (10 circonscriptions) qui jusqu'à dimanche ne comptait qu'un seul député socialiste a basculé à gauche avec désormais six élus de gauche, seuls quatre députés UMP ayant sauvé leur siège.
François Puponni, député-maire de Sarcelles qui avait obtenu la majorité absolue des voix au 1er tour (50,22%) mais a dû participer au second tour car il n'avait pas atteint les 25% de suffrages inscrits nécessaires, remporte une large victoire avec 66,30% des suffrages exprimés.
L'ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn sera rejoint sur les bancs de l'Assemblée par Jean-Noël Carpentier, qui avec 52,05% des suffrages dans la 3e circonscription, devient le premier député du Mouvement unitaire progressiste (MUP) initié par l'ancien secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Robert Hue.
Quatre autres socialistes viendront grossir les rangs à l'Assemblée nationale: le maire de Cergy Dominique Lefebvre, celui d'Argenteuil Philippe Doucet, le cardiologue Gérard Sébaoun et l'ancien député Jean-Pierre Blazy.
A droite, seuls quatre élus sauvent leur siège, souvent de justesse. Ils n'étaient que deux arrivés en tête au premier tour.
Dans la 2e circonscription, Axel Poniatowski, président sortant de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, conserve son siège avec 50,86%. Philippe Houillon, arrivé légèrement en tête au premier tour, garde son avance et son siège avec 51,84% des votes.
Dans la 7e circonscription, le député Jérôme Chartier, proche de François Fillon, l'emporte avec 50,29% des voix.
Dans la 6e, alors que sa concurrente socialiste avait une large avance de huit points et qu'un UMP dissident s'est désisté, l'octogénaire François Scellier conserve son siège avec 50,49% des voix.