Le président d'Immochan, Vianney Mulliez, l'un des porteurs du projet EuropaCity, revient sur l'épineuse question de la piste de ski artificielle censée voir le jour au sein de ce complexe de loisirs. Pointée du doigt par les opposants, cette piste "n'est pas un incontournable", précise-t-il.
Une piste de ski au milieu des champs. Une aberration pour les opposants à EuropaCity. Ce projet de vaste complexe commercial, culturel et de loisirs doit aboutir, entre 2024 et 2027, à la construction d'un ensemble de 80 hectares - la taille du quartier du Marais, à Paris - à Gonesse, dans le Val-d'Oise.
"Un objet de crispation"
Parmi les infrastructures, l'une cristallise les oppositions : le parc des neiges et sa piste de ski. Des retouches ont certes été apportées en septembre dernier au projet par le consortium franco-chinois, dont le groupe Auchan est partie prenante, face aux oppositions à EuropaCity. Mais la piste de ski est toujours là...Interrogé mercredi par France 3 Paris Île-de-France, Vianney Mulliez, le président d'Immochan, filiale immobilière du groupe nordiste, a toutefois précisé que cette piste n'était "pas un incontournable".
"C'est aujourd'hui, objectivement, un point de crispation", constate-t-il. "C'est d'ailleurs étonnant. L'impact environnemental d'une piste de ski est largement inférieur à celui d'une patinoire", avance le porteur d'EuropaCity, un projet à plus de trois milliards d'euros.S'il est vraiment clair que la piste de ski est vraiment un objet de crispation, nous reconsidérerons la chose
"Moi, j'observe que les habitants du territoire (...) c'est un élément dont ils sont très fans." "S'il est vraiment clair que la piste de ski est vraiment un objet de crispation, nous reconsidérerons la chose", déclare le chef d'entreprise.