Cécile Rilhac, députée LREM dans le Val-d’Oise, dénonce des tags effectués sur la façade de sa permanence, à Herblay-sur-Seine, dans la nuit de mardi à ce mercredi. Il est notamment écrit « LREMERDE ».
Le jeu de mot a tout sauf fait sourire l’élue. La députée LREM de la 3e circonscription du Val-d’Oise, Cécile Rilhac, dénonce ce mercredi des tags laissés sur sa permanence, située boulevard du Havre à Herblay-sur-Seine.
Sur Twitter, elle a posté mercredi une photo où l’on peut lire l’un des graffitis : « LREMERDE », en référence au parti politique de l’élue.
« Merci les gilets jaunes car ce mur est celui des commerçants qui sont dans les mêmes locaux, la fenêtre taguée donne sur leurs locaux, déclare la député, qui soupçonne des manifestants d’être à l’origine de la dégradation. Qui sont les moutons ? Autant de bêtises me consternent. »
Le mur de ma permanence dégradée, merci les #GiletsJaunes car ce mur est celui des commerçants qui sont dans les mêmes locaux, la fenêtre taguée donne sur leurs locaux.Qui sont les moutons? Autant de bêtises me consternent. Nous @LaREM_AN ne céderont à aucune menace #démocratie pic.twitter.com/2UNn8eeSBD
— Cécile RILHAC (@Cecile_Rilhac) July 31, 2019
Une dizaine de permanences LREM visées depuis la ratification du Ceta
« Nous ne céderont à aucune menace », poursuit Cécile Rilhac. A noter qu’un autre tag mentionne le RIC (Référendum d’Initiative Populaire), dispositif largement associé au mouvement des gilets jaunes.Haute-Saône, Jura, Creuse, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Gironde… Une dizaine de permanences parlementaires de députés LREM ont été dégradées avec la récente ratification du Ceta, le traité de libre-échange avec le Canada.