Ce mardi, un décret publié au Journal Officiel a la suppression des vols entre l'Aéroport Paris-Orly et ceux de Nantes, Bordeaux et Lyon. Une mesure visant à encourager l'utilisation de moyens de transport moins polluants.
"Une première mondiale", assure sur Twitter Clément Beaune, ministre en charge des Transports. Ce mardi, la suppression des vols intérieurs courts en France est entrée en vigueur après la publication d'un décret au Journal Officiel. Ces vols seront interdits si une liaison ferroviaire de moins de 2h30 existe.
Les aéroports de Paris-Orly-Nantes, Orly-Lyon et Orly-Bordeaux sont concernés. Le décret précise les conditions d'application de l'interdiction. Le trajet en train doit desservir, sans changement, les mêmes villes que les aéroports concernés. Pour le cas de Roissy-Charles-de-Gaulle, c'est la gare à grande vitesse desservant l'aéroport qui est prise en compte. L'interdiction ne concerne pas les vols en correspondance
Encourager le recours à des moyens de transport moins polluants
Dans un communiqué de presse, le ministre "se félicite" de la publication de ce décret. Il y voit une "étape essentielle" pour "encourager des moyens de transport moins émetteurs de gaz à effet de serre ", détaille-t-il dans le communiqué. Il estime que les villes concernées par le décret "bénéficient de liaisons régulières, rapides et efficaces en train."
"L'interdiction de ces vols va être très peu efficace en matière de réduction d'émissions carbone", a estimé mardi sur franceinfo le président de l'Union des aéroports français (UAF), Thomas Juin, alors que l'interdiction des vols intérieurs courts en France en cas d'alternative par le train en moins de 2h30 est entrée en vigueur ce mardi. "Nous envisageons de contester le décret", a-t-il indiqué.