Cinq mineurs ont été mis en examen jeudi pour avoir effectué une fausse alerte à la bombe lundi dans le lycée de Villeneuve-Saint-Georges dans Val-de-Marne, a indiqué le parquet de Créteil. La préfète du Val-de-Marne compte se constituer partie civile pour engager la responsabilité pécuniaire des parents.
Âgés de 14 à 17 ans, originaires de Villeneuve-Saint-George et de Sucy-en-Brie, ils ont été mis en examen pour "des faits de divulgation d'information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse", précise le ministère public dans un communiqué.
Depuis septembre 2023, les établissements scolaires du Val-de-Marne ont été visés par plus d'une centaine de fausses alertes à la bombe dont plus d'une trentaine depuis le 6 novembre, indique le parquet. La sanction pénale peut aller jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.
Suspectés d’avoir monnayé de fausses alertes à la bombe
Trois des mis en examen ont été interpellés aux abords du lycée François Arago lundi. Sur le téléphone d'un d'entre eux, les policiers ont retrouvé "des échanges via la messagerie Snapchat avec un individu laissant penser qu'ils monnayaient de fausses alertes à la bombe (5 à 10 euros)", explique le parquet.
Deux autres adolescents ont ensuite été interpellés puis mis en examen. Aucun des cinq jeunes n'avait été condamné par le passé. "La préfète du Val-de-Marne se constituera partie civile afin d'engager la responsabilité pécuniaire des parents", a assuré le parquet.