Une tige métallique qui tout d'un coup transperce le plancher de la rame alors que le train roule : hier, jeudi 22 février, un peu avant midi, c'est l'incident rarissime qui s'est produit à Ablon, dans le Val-de-Marne, sur une rame du RER C, provoquant une grosse frayeur parmi les voyageurs
La SNCF a confirmé hier, jeudi 22 février, dans la soirée, qu'"un incident rarissime" s'était bien produit en fin de matinée, dans le Val-de-Marne, à Ablon, sur une rame du RER C. Un incident dont les voyageurs et notamment ceux qui se trouvaient dans le wagon touché, ne sont toujours pas revenus !Tout à coup, alors que le train roulait, il y eut un énorme bruit et une barre métallique a surgi du plancher du wagon. Le métal a transpercé le plancher et s'est immobilisé là. Le train, lui, a continué sa route tandis que les voyageurs tentaient de comprendre ce qui arrivait. Bien sûr, compte tenu du lieu et de la voie sur laquelle s'est produit l'incident, beaucoup de voyageurs ont immédiatement repensé au tragique déraillement du Paris-Limoges à quelques kilomètres de là, à Brétigny-sur-Orge, sur la même voie, en juillet 2013.
«Tout à coup, le plancher de mon RER a été transpercé » #RERC https://t.co/vltJ9CyQXB pic.twitter.com/zXHeJnjY0i
— TiTip (@Titip19) 23 février 2018
Et la ressemblance avec l'accident de Brétigny est encore plus présente après les explications de la SNCF, car c'est aussi une éclisse, ces pièces métalliques, boulonnées qui bloquent et maintiennent deux rails consécutifs.
Pourtant la ressemblance s'arrête là. Car l'éclisse provient d'une opération de maintenance des voies en cours. Lorsque le train est arrivé près des cheminots en train de travailler sur la voie, ils se sont évidemment écartés. Mais ils ont apparemment laissé la barre métallique à un endroit inapproprié. L'éclisse, en réalité, n'avait rien à faire là.
Hier, le train a poursuivi son trajet jusqu'à la gare Bibliothèque François Mitterrand où il a laissé ses voyageurs. Concernant l'incident, la SNCF a évidemment engagé une enquête.
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— Jean-Claude Delarue (@DelarueJC) 22 février 2018
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