Premier téléphérique d'Île-de-France : cinq choses à savoir sur le "Câble C1", un projet hors norme

Le Câble C1, nom de ce nouveau téléphérique, commence à prendre forme. Le premier pylône a été posé ce jeudi. Il reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne en 2025 si le chantier n'a pas de retard.

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Pas de montagnes dans le Val-de-Marne. Pourtant, le premier téléphérique d'Île-de-France va bien voir le jour. La pose du premier pylône a eu lieu ce jeudi 19 octobre. 

Entrée en service prévue début 2025

La construction du téléphérique a commencé à Limeil-Brévannes. Un premier pylône a été posé, il mesure 43 mètres de haut. "Pour minimiser leur impact visuel, le design des pylônes est particulièrement simple et se compose d’un fût conique en acier galvanisé peint en blanc", précise Île-de-France Mobilités dans un communiqué.

Ainsi, la nuit, seule la partie haute (des ailes rappelant celles d'un oiseau) sera éclairée. Par ailleurs, ces pylônes seront entourés d'herbes, voire fleuris. Il y en aura une trentaine au total. Des aménagements doivent aussi être créés comme les stations ou la création d'une passerelle qui reliera le téléphérique à la station de métro Pointe du Lac à Créteil sur la ligne 8 du métro.

Chose rare dans ce type de dossier, le projet n'accuse, pour l'instant, aucun retard. Les travaux devaient commencer à cette date et sa mise en service doit avoir lieu début 2025.

Entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges

Le Câble C1 permettra de relier Créteil et Villeneuve-Saint-Georges en 18 minutes, soit 4,5 kilomètres. Quatre communes sont desservies par ce nouveau mode de transport : Créteil, Limeil-Brévannes, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges.

Le nom des cinq stations a été choisi : Pointe du Lac (Créteil), Plage Bleue (Limeil-Brévannes), Le Château (Valenton), La Végétale (Limeil-Brévannes) et Villa Nova (Villeneuve-Saint-Georges).

Prix et coût

11 000 passagers sont attendus sur la ligne chaque jour avec jusqu'à 1 600 passagers aux heures de pointe. Ces derniers pourront l'emprunter au prix d'un simple ticket de métro classique ou avec un pass Navigo.

Les cabines pourront accueillir 10 passagers maximum avec une régularité de passage promise inférieure à 30 secondes.

Le coût total du projet est estimé à 132 millions d'euros répartis entre la région Île-de-France à 49%, le département du Val-de-Marne à 30% et l'État, à hauteur de 21%.

Survoler les obstacles urbanistiques

Le projet de téléphérique date de 2013. Il devait d'abord s'appeler Téléval – Câble A, puis a pris le nom de Câble C1.

Actuellement, il faut environ 40 minutes en bus pour rallier directement le plateau villeneuvois à la station de métro Créteil – Pointe du Lac.

Le département du Val-de-Marne rappelle ainsi que "le projet est né pour répondre au développement exceptionnel des communes de Villeneuve-Saint-Georges, Valenton et Limeil-Brévannes, qui pâtissent d’une saturation routière et d’importantes nuisances environnementales".

Ce sera la compagnie Transdev qui sera chargée de son exploitation pour les 4 premières années suite à sa mise en service.

D'autres projets évoqués dans la région

Ce téléphérique ne devrait pas être le seul en Île-de-France. La présidente d'Île-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité régulatrice des transports dans la région, Valérie Pécresse, a évoqué d'autres projets à l'étude. Mais "il reste à trouver l’argent !", a-t-elle indiqué au Parisien.

Selon Laurent Probst, directeur général d’Île-de-France Mobilités, interviewé par Parigo en mars dernier, "on a 12 projets que l'on a étudié. Certains avancent doucement, certains ne verront pas le jour parce que l'on s'est aperçu qu'il y avait d'autres modes de transport plus opportuns comme le bus ou parce qu'ils survolent trop d'habitations". Et d'ajouter : "on espère que sur un ou deux autres projets, on va pouvoir avancer rapidement."

Des projets bien avancés ont été abandonnés comme celui du "Roissyphérique". Il devait relier la gare de Goussainville (ligne D) à la Gare du Parc des Expositions (ligne B) sur 9 km.

Un autre, très médiatique, avait aussi vu le jour avant d'être abandonné rapidement : celui entre la gare d'Austerlitz et la gare de Lyon à Paris.

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