« Je veux être le candidat du travail, je veux être demain le président du travail, remettre le travail à l'honneur, encourager celles et ceux qui travaillent au quotidien », dit Emmanuel Macron, tôt ce mardi 18 avril, à Rungis.
Nicolas s'affichait "président de la France qui se lève tôt". Emmanuel Macron, venu tôt mardi à l'immense marché de Rungis (Val-de-Marne) s'est présenté comme candidat de "ceux qui veulent réussir par le travail", voulant être élu "président du travail".
"Moi je l'ai dit, je veux être le candidat du travail, je veux être demain le président du travail, remettre le travail à l'honneur, encourager celles et ceux qui travaillent au quotidien", affirme l'ancien ministre de l'Economie. Cette ressemblance des propos entraîne bien sûr, de l'ironie sur les réseaux sociaux
#Macron à #Rungis : "Moi je pense qu'on peut travailler plus en gagnant d'avantage".
— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) 18 avril 2017
Déjà entendu ça quelque part non ? #CoucouSarkozy pic.twitter.com/u0cPQ0Vjb5
Bien accueilli, M. Macron a échangé avec des petits patrons bouchers, qui lui ont souvent parlé de leurs difficultés d'embauche malgré des "bons salaires", ou avec des employés sur leurs conditions de travail, souvent de nuit, et dans le froid des entrepôts des grossistes.
"C'est ce qui est magnifique à Rungis: vous avez des gens qui ont commencé en poussant des chariots, il y a 20-30 ans, et qui se retrouvent aujourd'hui propriétaires de leur commerce et qui sont devenus des employeurs, parce qu'il y a ce système de promotion sociale. (...)Quand on récompense le travail, qu'on simplifie, qu'on baisse les charges, on permet aux gens par leur travail de devenir ce qu'ils n'étaient pas", commente Emmanuel Macron, avant de poursuivre sa tournée électorale aux viandes et aux fruits et légumes.
Quand l'ancienne patronne du @medef dit clairement les choses. La Politique du #DroitDuTravail est quasi-identique entre #Fillon et #Macron pic.twitter.com/kF5Y5ItEn0
— Pierre Moal (@PMoal29) 17 avril 2017