VIDEO. Des signalements pour manque de soins dans un Ehpad du Val-de-Marne

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Les familles des résidents ont fait remonter de nombreux manquements.
Reportage de Taliane Elobo et Mustapha Tafnil. ©France 3 Paris Île-de-France

L'Ehpad Simone-Veil à Maisons-Alfort cristallise les critiques de la part des proches des résidents. Ils dénoncent le manque de personnel et de soins.

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"Le week-end dernier, ma mère n'a pas eu de draps propres ni de serviettes." Laurence Fleutiaux juge la situation de sa mère de 88 ans "inacceptable." Elle est résidente de l'Ehpad Simone-Veil à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne. "Heureusement que je viens tous les jours mais si ce n'était pas le cas je me demande ce qui se passerait pour elle", poursuit sa fille.

Avec d'autres proches de résidents, elle dénonce le manque de soins apportés aux pensionnaires de cet Ehpad. Les familles dénoncent également des manques de moyens financiers, de personnel et de cadre de santé. Catherine Deleyrolle, une autre fille de résidente ne sait pas comment sa mère s'est fait un hématome à la tête car elle affirme ne pas avoir été prévenue. "Elle avait un bleu qui est passé par toutes les couleurs au niveau de la tempe et une partie sous l'œil. Certains soignants m'ont dit ne pas avoir vu. Même si ce n'est rien de grave, je veux être mis au courant", témoigne Catherine Deleyrolle.

"Il n'y a pas grand-chose dans les assiettes"

Les familles dénoncent également le manque de nourriture proposée au sein de l'établissement. "Il n'y a pas grand-chose dans les assiettes. Parfois, je suis obligé de lui redonner à manger à 20 heures. Légalement, il ne doit pas y avoir plus de 12 heures entre le repas du soir et le petit-déjeuner du matin. Ici, il y en a quinze", commente sous couvert d'anonymat une proche d'une résidente.

L'agence régionale de Santé d'Île-de-France a annoncé qu'elle procéderait à un contrôle de l'établissement dans les prochains mois.

"Le service réclamation de l'Agence a en effet enregistré deux plaintes début octobre qui sont en cours d'analyse pour faire la lumière sur les nouveaux événements rapportés", indique-t-elle à France 3 Paris Île-de-France. Contactée, la direction de l'Ehpad n'a pas souhaité s'exprimer      

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