La présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), qui a finalement choisi à Alain Juppé pour la primaire de la droite, après avoir longtemps soutenu François Fillon, a expliqué, ce mercredi 2 novembre sur RTL, que c'était "le choix de la bonne personne à la bonne place".
Interrogée pour savoir si elle accepterait de devenir Premier ministre si Alain Juppé était élu président, Mme Pécresse a assuré qu'elle n'avait "pas l'intention de quitter l'Ile-de-France". "Tout peut se refuser, je suis à 150% à la Région", a-t-elle insisté, affirmant que "la question ne se pose pas". Et elle ajoute : "Je ne le souhaite pas, je ne le demande pas et on ne m'a rien promis".
Valérie Pécresse a expliqué que "six candidats" à la primaire seulement avaient répondu à sa lettre, envoyée début septembre, dans laquelle elle évoquait sa "vision de la France". "Nicolas Sarkozy a choisi de ne pas me répondre".
Pour Valérie Pécresse, Alain Juppé a deux atouts majeurs : "le premier c'est qu'il a dit qu'il ne ferait qu'un seul mandat, il sera totalement libéré de ce désir de plaire, de séduire qui hante toux ceux qui veulent être réélus".
"Son deuxième atout, c'est qu'il a dit qu'il ferait des ordonnances dès l'été", ajoute la présidente de la région Ile-de-France, précisant qu'elle est "persuadée que les réformes se font dans les trois premiers mois".