Dans une lettre ouverte au Premier ministre Edouard Philippe, les présidents des départements de l'Essonne et du Val-d'Oise contestent la généralisation de cette mesure. Et demandent du "cas par cas".
Au total, ce sont les présidents de 28 départements, en majorité ruraux, qui sont à l'origine de cette lettre ouverte. Ils demandent au gouvernement de renoncer à abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, proposant plutôt du "cas par cas" notamment sur les axes accidentogènes.
"Les habitants des territoires ruraux sont directement impactés par cette mesure, la voiture constituant souvent le seul moyen de transport de proximité", soulignent ces élus dans une lettre ouverte au Premier Ministre Édouard Philippe et transmise à l'AFP vendredi.
400.000 km de routes concernées
La décision, annoncée en janvier, de limiter à partir du 1er juillet, au nom de la sécurité, la vitesse à 80 km/h, au lieu de 90 km/h, sur 400.000 kilomètres de routes secondaires à double sens et sans séparateur central a déjà suscité de nombreuses indignations d'élus locaux.Les signataires sont les présidents des Conseils départementaux de l'Aisne, des Ardennes, de l'Aube, de l'Allier, des Hautes-Alpes, du Calvados, du Cantal, de Charente, de Corrèze, de la Côte d'Or, de la Creuse, de l'Essonne, de l'Indre, de l'Isère, du Jura, de Haute-Loire, du Loiret, de la Manche, de la Marne, de la Haute-Marne, de la Meuse, de la Moselle, du Nord, de l'Orne, du Rhône, de Saône-et-Loire, du Val d'Oise et de l'Yonne.