Wallerand de Saint-Just était l'invité de "Dimanche en Politique" ce 20 novembre. Le chef de file du FN en Ile-de-France a commenté le premier tour de la primaire de la droite estimant qu'elle "rabaisse les partis politiques". Il a également commenté le bilan de Valérie Pécresse en Ile-de-France.
Pas de scoop.
Pas de leader chez les "Républicains"
Wallerand de Saint-Just n'est pas allé voter à la primaire de la droite. Le président du groupe FN au conseil régional d'Ile-de-France était l'invité de "Dimanche en Politique" sur notre antenne. "Je pense qu'ils ne m'attendent pas. Ils ne disent pas ce que disent leurs valeurs et je ne suis pas d'accord avec ces vaeurs et elles n'ont pas fait leurs preuves. Je ne pouvais pas aller voter. Ce n'est pas possible", explique-t-il se référant à la charte des valeurs que doit signer tout votant.
De façon plus philosophique, pour l'ancien avocat, "les partis politiques ont un rôle d'exutoire et de catharsis" dans la socitété. Un rôle mis à mal par le système des primaires. Il ironise sur cette primaire "qui montre que les Républicains n'ont pas de leader".
"Qu'est-ce qu'ils vont faire après? Ils se sont dit des choses extrêmement pénibles et extrêmement définitives. Est-ce qu'ils vont faire table rase de tout cela et se rabibocher pour essauyer d'emporter l'élection présidentielle ? ", feint de s'interroger l'élu frontiste.
"Moi je pense que ça laisse des traces. Ca laisse des traces dans les partis politiques. Ca rabaisse les partis politiques. Ces primaires rabaissent les partis politiques. Je pense que c'est très mauvais pour la démocratie", conclut-il sur ce thème.
Wallerand de Saint-Just qui se déclare "certain que Marine Le Pen gagnera l'élection présidentielle". Pourrait-il alors être ministre ? "J'ai une certaine humilité. Je pense que je pourrais être ministre mais ce n'est pas quelque chose à laquelle je pense tous les jours", répond-il
Pécresse dans la communication
Le chef de file du FN a ensuite détaillé le programme pour les banlieues de Marine Le Pen, présenté cette semaine. "Nous voulons rétablir les fonctions régaliennes et les collèges d'excellence dans les quartiers difficiles", déclare-t-il.
Il a enfin commenté le bilan de Valérie Pécresse à la tête dela région Ile-de-France presqu'un an après son élection. "Je ne veux pas dire que des critiques à l'égard de madame Pécresse. Ca serait caricatural. Elle a le désir de bien faire et elle a la volonté de diriger", commence-t-il.
Irait-il jusqu'à dire qu'elle est une bonne présidente ? "Je n'ai pas encore vu des mesures véritablement concrètes et efficaces. Elle a été beaucoup dans la communication. Je trouve qu'elle manque d'autorité en séance", pondère-t-il, en soulignant "son sectarisme à notre égard".