Les gardes à vue se poursuivent pour cinq personnes dans le cadre de l’enquête sur l’attaque à l’arme blanche d’une fonctionnaire de police à Rambouillet vendredi après-midi.
Les gardes à-vue se poursuivent pour quatre personnes alors que les enquêteurs tentent d’éclaircir le profil de l’assaillant qui a poignardé une agente administrative du commissariat de Rambouillet ce vendredi. Une cinquième personne a été placée en garde à vue a annoncé le proccureur antiterroriste lors d'une conférence de presse ce dimanche. Il s'agit d'un cousin du meurtrier précise le proccureur. Samedi après-midi, un quatrième membre de l’entourage de Jamel G avait été placé en garde à vue à Levallois.
Selon l'Agence France Presse, il s’agirait d’un membre de la famille du ressortissant tunisien dont le domicile se trouve en Seine-Saint-Denis. Celui-ci a d’ailleurs été perquisitionné. Les trois gardes à vue entreprises dès vendredi soir qui concernent trois autres membres de son entourage dont son père ont été prolongées. Parmi eux, se trouve aussi une personne ayant hébergé récemment le meurtrier dans le département du Val-de-Marne.
Dessiner le profil du meurtrier
Ces gardes à vue et perquisitions ont pour but d’aider les enquêteurs à dessiner le profil du tueur. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que Jamel G est un Tunisien de 36 ans, arrivé en France en 2009. Il était inconnu des services de police au moment des faits révèle l’AFP. Des proches du meurtrier contactés par l’AFP rapportent qu’il était dépressif et suivi par un psychiatre. Sa cousine le décrit comme "une proie facile pour des gens qui ont profité de sa fragilité pour le radicaliser" rapporte l’AFP.