Dans un communiqué la société Vinci Autoroutes renonce à faire payer les automobilistes qui étaient passés gratuitement aux péages lors des mobilisations des gilets jaunes. Les conducteurs passés par le péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines étaient concernés.
La société d'autoroutes a finalement changé d'avis. Lundi 17 décembre, elle avait annoncé qu'elle envisageait de contacter les automobilistes qui étaient passés gratuitement aux péages lors des actions des gilets jaunes. Dans la région les conducteurs qui ont emprunté l'Autoroute A10 et qui sont passés par le péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines lorsque les barrières étaient relevées étaient concernés.
Vinci rappelaient que les contrevenants étaient passibles d'une amende mais que compte-tenu des circonstances exceptionnelles, on ne leur réclamerait que le montant du péage.
Mais mardi 18 décembre, le gestionnaire des autoroutes fait marche arrière et publie sur twitter une "mise au point"
Mise au point pic.twitter.com/s7lc762J5M
— Pierre Coppey (@PierreCoppey) 18 décembre 2018
#La société Vinci Autoroutes pouvait-elle réclamer les péages non acquittés?
Il faut savoir que les gestionnaires du réseau autoroutier ont accès au fichier des cartes grises. Vinci Autoroutes peut donc facilement identifier les automobilistes concernés grâce aux caméras de surveillance. Elle était donc en mesure de réclamer des droits de passage. Un avocat spécialiste, interrogé par l'un de nos journalistes, se demandait si la société irait vraiment jusqu'à engager des frais de justice importants pour récupérer quelques euros à chaque fois.
Entre-temps Benjamin Grivaux, porte-parole du gouvernement avait qualifié sur l'antenne de FranceInfo cette demande de Vinci Autoroutes "très incongrue".