Le parquet de Versailles a fait appel de la décision d'un juge des libertés et des détentions, de remettre en liberté un homme de 26 ans, mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs, et qui avait reconnu les faits pendant sa garde à vue
Le jeune homme, qui habite Gargenville (Yvelines), a été interpellé, mercredi 18 juillet, par des policiers de Mantes-la-Jolie à la suite d'un signalement du service chargé des veilles sur internet. Il a été confondu par des échanges de photos pédopornographiques.
Aussitôt placé en garde à vue, il avait très vite reconnu les faits et immédiatement un certain nombre de viols et agressions sexuelles sur mineurs.
Contrôle judiciaire
Le parquet de Versailles a confirmé avoir mis en examen le suspect, inconnu des services de police, pour des viols et agressions sexuelles sur mineurs, acquisition d'images pédopornographiques et proposition sexuelle à un mineur de moins de 15 ans par un moyen de communication électronique.
Au terme de l'interrogatoire de première comparution, le parquet a requis un placement en détention provisoire, une demande relayée par le juge d'instruction.
Mais le juge des libertés et des détentions a "rendu une ordonnance de refus de placement en détention provisoire" et demandé un contrôle judiciaire, explique le parquet qui a publié un communiqué après cette décision du juge, pour donner toutes ces précisions et indiquer qu'il faisait appel de la décision.