Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant les grilles du château de Versailles pour protester contre un projet de centre d'accueil de migrants dans la proche commune de Rocquencourt (Yvelines).
Devant une banderole "Non aux camps de migrants", l'organisateur a appelé à "dire non l'invasion de notre pays et à l'implantation du chaos".
Parmi les manifestants, dont beaucoup de familles, se trouvait l'ancien patron de la Légion étrangère, le général de corps d'armée Christian Piquemal, radié des cadres de l'armée début octobre après avoir participé début 2016 à une manifestation interdite contre les migrants à Calais.
Le rassemblement, le troisième depuis près de deux mois à l'appel de conseillers municipaux du groupe d'opposition "Versailles Familles Avenir" (DVD), a réuni 250 personnes selon la police, plus de 1.000 selon les organisateurs.
"Nous sommes ici parce que le préfet a confirmé la présence de migrants sur le site de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Rocquencourt: ça soulève l'indignation populaire des classes moyennes, de la France périphérique", a expliqué l'organisateur Fabien Bouglé, conseiller municipal de Versailles.