La victime, âgée de 37 ans, se trouvait dans une zone réservée aux voitures. Elle s'est fait mordre par des loups alors qu'elle faisait un footing ce dimanche au zoo de Thoiry (Yvelines). Elle a été mordue au cou, au mollet et au dos. Son pronostic vital n'est plus engagé.
Les faits ont eu lieu vers 9h ce dimanche matin, a précisé une source proche du dossier. Une Parisienne de 37 ans a été grièvement blessée ce dimanche. Elle a été mordue par des loups au zoo de Thoiry (Yvelines).
Selon les premiers éléments, la victime, qui avait passé la nuit dans un hébergement hôtelier du parc, était partie faire un footing.
"Sous toute réserve à ce stade, elle s'est retrouvée dans l'espace safari, qui est en principe réservé aux voitures. C'est là qu'elle s'est fait attaquer par trois loups", a détaillé la procureure de la République de Versailles, Maryvonne Caillibotte.
Cette trentenaire, "qui résidait au lounge (dans l'enceinte du parc, ndlr), a franchi l'enceinte de la réserve américaine à pied", une réserve "qui n'est accessible qu'en voiture", a, quant à elle, rapporté la Présidente directrice générale (PDG) de Wow Safari Thoiry, Christelle Bercheny.
Les jours de la jeune femme ne sont plus en danger
La victime a été blessée "au cou, au mollet et au dos", a indiqué Mme Caillibotte, précisant que la jeune femme a été transportée à l'hôpital en urgence absolue. Son pronostic vital n'était plus engagé dans l'après-midi.
Des soignants sont "intervenus très rapidement" et "les animaux ont été mis à l'écart, puis réintégrés", a déclaré Mme Caillibotte.
Les trois loups qui avaient attaqué la victime ont été temporairement isolés pour permettre le sauvetage de la femme avant de reprendre leur place dans la réserve, qui a été "complètement fermée" lors de l'intervention, a-t-elle poursuivi.
"Le comportement des animaux dans les réserves sont des comportements d'animaux en liberté ou en semi-liberté", a encore précisé la directrice du groupe du zoo pour expliquer la réaction des animaux à l'intrusion humaine.
Enquête ouverte
"Je ne suis pas en mesure de dire si c'est elle qui s'est trompée ou si le balisage n'était pas bien fait", a ajouté la magistrate.
Dans cette zone, "les véhicules peuvent entrer et sortir et il y a des plaques électrifiées qui limitent l'accès de sortie des animaux", mais ces plaques "n'interviennent pas sur l'être humain", a expliqué la directrice, Mme Berchery. Elle a ajouté que des panneaux situés à l'extérieur de cette zone rappelaient "les règles de survie" à suivre dans le parc.
"Nous sommes en train d'analyser l'ensemble des circonstances qui ont pu conduire à cet accident", a-t-elle conclu, précisant qu'une enquête interne était ouverte et qu'elle n'était à ce stade en possession "d'aucun élément" concernant une éventuelle défaillance technique ou humaine.
Une source proche du dossier avait dans un premier temps indiqué que la victime avait "pénétré dans un enclos", en "franchissant deux systèmes de sécurité, un fossé et un dispositif électrique, destinés à empêcher les animaux de sortir".
La Brigade de recherches de Mantes-la-Jolie a été chargée de l'enquête.
Le zoo de Thoiry a été créé en 1968 par le comte de La Panouse, qui a revendu en 2018 l'activité zoologique à un groupe d'investisseurs.