Violences de Trappes : un émeutier condamné à huit mois de prison ferme

Un jeune homme de 20 ans a été condamné jeudi à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Versailles pour violence envers les forces de l'ordre, lors des émeutes de Trappes (Yvelines), en juillet.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un jeune homme de 20 ans a été condamné jeudi à Versailles à huit mois de prison et écroué pour avoir participé aux violents affrontements avec des policiers qui avaient éclaté à Trappes après l'arrestation d'un homme opposé au contrôle d'identité de sa femme voilée.

"Cette condamnation est particulièrement sévère. On a voulu prendre mon client comme exemple, mais on a choisi le mauvais numéro. Il n'avait aucun antécédent judiciaire et a toujours nié sa participation aux faits", a réagi auprès de l'AFP son conseil, Me Julie Soucat. Sollicitée, Me Jeannet Nouteau-Revenu, avocat des policiers, n'a pas souhaité faire de commentaires.

Dans la nuit du 21 au 22 juillet, des policiers de Mantes-la-jolie envoyés en renfort à Trappes avaient été visés par deux tirs de jets d'artifice "de type mortier" par un individu cagoulé, posté sur le toit de la médiathèque Anatole-France, qui avait aussitôt pris la fuite. Mais, quelques minutes plus tard, les forces de l'ordre avaient appréhendé une dizaine de personnes dans la cour d'une école maternelle voisine. L'une d'entre elles, qui correspondait à leur suspect, s'était immédiatement débarrassée à leur arrivée d'un cache-nez, d'un tube de mortier et d'une paire de chaussettes à l'odeur de poudre, d'après les déclarations des policiers.

Selon le ministère public, il y a eu une véritable "embuscade", "un guet-apens" tendu aux policiers. Le parquet avait requis huit mois de prison ferme contre le prévenu, souhaitant "exprimer la sévérité de l'appareil judiciaire et de la société" face à la violence urbaine. A la barre, l'accusé avait soutenu être innocent et sa défense avait plaidé sa relaxe au bénéfice du doute.



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information