Une enquête préliminaire pour « détention d'armes de catégories A et B » a été ouverte. L’expert judiciaire, propriétaire du local où l’arsenal a été découvert, a été relâché cette semaine.
Famas, Kalachnikov, lance-roquette antichar… La trentaine d’armes et les stocks de grenades et de munitions découverts à Hardricourt, dans les Yvelines, a de quoi impressionner.
Une enquête, prise en charge par les groupe de recherches judiciaires du commissariat des Mureaux, a été ouverte pour "détention d'armes de catégories A et B".
Pourquoi les services judiciaires n’ont pas réclamé au retraité les armes sous scellés ?
De son côté, le retraité interpellé mardi a été relâché mercredi sans être poursuivi dans l'immédiat. Âgé de 70 ans, cet expert en armement est le propriétaire du local où l’arsenal – parmi lequel figuraient des scellés judiciaires – a été découvert.Dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte, les investigations se poursuivent pour déterminer si le septuagénaire avait les autorisations nécessaires pour détenir ces nombreuses armes et munitions.
Les enquêteurs cherchent donc à saisir pourquoi personne n’a réclamé au retraité les "pièces à conviction" en question : l’homme ne figurait plus au registre des experts en armement depuis au moins une dizaine d’années.