Variations sur les avaries du Vendée Globe 2012

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La première semaine de course a été très agitée pour les skippers. Comme à chaque édition, certains quittent l'aventure très rapidement suite à des avaries. Petit billet sur ces six premiers jours de course.

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Six. Six jours de course. Ils étaient vingt sur la ligne, vingt prétendants sinon à la victoire, au moins à la grande boucle. Vingt sous les applaudissements et les encouragements de la foule là-bas sur les quais, pas dissuadée par le mauvais temps.

Dix- huit. Aujourd'hui ils ne sont plus que dix-huit. Peut-être même dix-sept.

Cela a commencé par Bertrand, à peine la ligne passée, et déjà de retour dans les stands, la faute d'un bête zodiac un peu trop agressif pour la coque de Votre nom autour du monde. Pas content qu'il était le Bertrand, mais pas longtemps : il est reparti et rejoint maintenant la flotte.

Cela s'est poursuivi avec Marc, Marco pour ses amis. Quelques milles après la ligne, et un choc à plus de dix-huit nœuds : Safran qui part à la gîte, et les espoirs qui s'envolent. Plus de quille, plus de Globe, et Marco en larmes, sûrement.


Les larmes pour Kito, aussi... à peine deux jours de course, et un bête chalutier sur la route. Choc. La liaison coque pont éventrée et le chagrin du marin, pour qui l'histoire bégaie d'un globe sur l'autre... La vache ne rit plus.

Et hier Louis, lancé à vingt nœuds, qui croise d'un peu trop près la route... d'un chalutier. Encore un. Glissade le long de la coque et le hauban qui fait la tête. Trop endommagé pour poursuivre, cap sur les Sables, pour réparer. Et c'est la course dans la course, contre la montre, car le vingt novembre, la ligne de départ sera fermée. Définitivement.

Dix-huit, peut-être dix-sept. Les avaries, c'est le drame des marins, mais c'est le sel de la course.

NDLR : cet article a été écrit par les collégiens d'Haxo avant l'abandon de Louis Burton et le démâtage de Sam Davies.

L'analyse d'Adrien sur cette première semaine de course : le mag du Vendée Globe au collège Haxo (n°1)

 

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