Nantes et Monaco s'affrontent dimanche à La Beaujoire en clôture de la 14e journée de Ligue 1 à 21h00, le match du riche Monaco (3e) contre les petits Canaris (5e) paraît inégal, perdre à Nantes serait un terrible revers pour les Monégasques
Peu d'observateurs auraient en effet parié, à l'issue de la dernière confrontation entre les deux équipes aux 15 titres de champion à elles deux, fin mars en L2 (1-1, à Nantes déjà), qu'elles se retrouveraient moins de huit mois plus tard pour une place sur le podium de la L1.
La surprise vient évidemment moins du rang de l'ASM, qui a dépensé 170 millions d'euros à l'intersaison, que de celui des Canaris, promis à la lutte pour le maintien en début de saison après une préparation poussive.
Mais si le compte en banque est mieux garni sur le Rocher, la dynamique actuelle penche du côté des bords de Loire : toutes compétitions confondues (un match de Coupe de la Ligue et deux de L1), Nantes reste sur trois matches sans défaite, dont deux à l'extérieur, quand Monaco a enchaîné deux revers puis un nul sur cette période, après avoir débuté par 11 rencontres sans défaite.
Aussi la pression est clairement du côté de l'entraîneur monégasque Claudio Ranieri: le propriétaire Dmitry Rybolovlev a fixé comme objectif la 3e place, qualificative pour le dernier tour préliminaire de la Ligue des champions, et un nouveau faux-pas ferait sans doute mauvais genre.
Michel Der Zakarian a beaucoup moins de pression que Ranieri, avec le maintien pour objectif de début de saison. Mais il a également mis ses joueurs en garde cette semaine, souhaitant qu'ils abordent différemment ce choc de celui contre Lille (0-1 le 25 octobre), alors que les Canaris pouvaient déjà se hisser sur le podium.
"Il y a eu une approche au niveau des émotions qui a été un peu néfaste pour certains", a relevé Der Zakarian, mettant en avant "le battage médiatique" et les "rendez-vous entre la presse et les joueurs".
Avec AFP