À Nanterre, c'est le bras de fer entre les potentiels repreneurs et le propriétaire des marques du groupe, l'espagnol Mondragon. Le Tribunal de commerce a pour l'instant décidé d'attendre avant de se prononcer sur les plans de reprises.
Délibéré pour demain
Le tribunal de commerce de Nanterre a mis jeudi en délibéré jusqu'à vendredi, 14H00, sa décision concernant l'examen du dossier du groupe d'électroménager FagorBrandt. On devrait s'acheminer vers un nouveau report, à la demande de l'administratrice judiciaire et du potentiel repreneur algérien, Cevital.Une question de marque
Ce report de 15 jours, doit permettre au conglomérat algérien de finaliser le rachat des marques, actuellement propriété d'une filiale irlandaise du groupe basque Fagor et à propos duquel un juge du tribunal de Saint-Sébastien, en Espagne doit se prononcer entre le 7 et le 11 avril.Le sauvetage, qui prévoit le maintient de 1.200 des 1.800 emplois du groupe, est compliqué par le tribunal de commerce de Saint-Sébastien qui juge insuffisante la proposition de 25 millions d'euros de Cevital pour acquérir les marques, essentielles pour le repreneur.
Le conglomérat algérien a déposé mardi un recours en Espagne, dont l'issue est "en principe" attendue entre le 7 et le 11 avril, selon des sources syndicales.
"On reste confiants, la balle est dans le camp de l'Espagne à présent, on espère que les différents recours permettront de faire changer d'avis le juge espagnol",
déclare Laurent Prévot, délégué CFDT chez FagorBrandt.
L'offre Variance pour la Roche
Présent également à l'audience, Francis Perrin, le PDG de Variance Technologiebqui a déposé une offre de reprise des deux sites vendéens (Azenay et La Roche-sur-Yon) du fabriquant d'électroménager, a déclaré attendre "la position de Cevital, que l'on espère positive".Avec AFP.