LD Lines a suspendu la liaison Montoir Gijon depuis quelques jours maintenant, faute de poursuite des aides publiques pour l'exploitation de la ligne, la balle est dans le camp du gouvernement estime Christophe Clergeau vice-président du conseil régional
Pour Christophe Clergeau, le vice-président du conseil régional des Pays de la Loire qui assure défendre leprojet, "l'Europe est toujours dans une logique de développement et de soutien des autoroutes de la mer, et rien n'interdit, du moins jusqu'à fin 2015 aux États de soutenir financièrement leur développement".
LD Lines, l'armateur qui a inauguré la première autoroute de la mer entre Montoir et Gijon en Espagne reste dans l'attente des aides publiques pour poursuivre l'exploitation de la ligne. Avec un coefficient de remplissage de 72% l'armateur indique ne pas pouvoir poursuivre l'exploitation du navire.
Rien n'est perdu pour l'instant pour le 1er vice-président du conseil régional, qui voit dans cette "infrastructure" maritime une opportunité pour les industries de la région. "À commencer par les chantiers navals STX de Saint-Nazaire qui pourraient en cas de pérennisation des moyens, construire, le ou les navires nécessaires, et pourquoi pas en utilisant les techniques nouvelles de propulsion au gaz naturel (GNV)".
La reprise du trafic relève selon lui de l'initiative de l'État. La question du financement de l'autoroute de la mer devait se faire avec les ressources provenant de l'écotaxe, qui devait aider au développement de transports vertueux en matière de consommation d'énergie et de respect de l'environnement. "Mais la voix de la ministre de l'environnement et des transports, sur ces sujets, Ségolène Royal, peine à être entendue sur ce sujet..." Vu des quais de Montoir, on peut même dire qu'elle reste muette !