Après la mort du deuxième patient greffé d'un coeur artificiel, Carmat, l'inventeur du système explique que "les premières données de la prothèse montrent que son fonctionnement s’est dégradé du fait d’un défaut de pilotage des moteurs".
Cette dégradation du système a conduit "à une diminution du volume de sang éjecté dans l’organisme."
Le deuxième patient équipé d'un coeur artficiel Carmat avait été opéré à Nantes début août 2014. Il a vécu neuf mois avec cette prothèse. L'homme, âgé de 69 ans, avait pu rentrer chez lui le 2 janvier dernier.
Début avril, il expliquait au JDD : "En fait, pratiquement dès le jour où j'ai été opéré je me suis senti revivre. C'était assez formidable car j'ai senti tout de suite une clarté de réflexion plus nette. Tout reprenait vie".
Fin avril, le professeur nantais Daniel Duveau expliquait que le patient avait "été réhospitalisé, ce qui est normal, il a des visites de contrôle toutes les semaines".
Une première prothèse avait été implantée le 18 décembre 2013 à Paris sur un malade de 76 ans, qui avait succombé 74 jours plus tard à la suite de l'arrêt inopiné de la machine.
La semaine passée, un troisième patient, un septuagénaire, a été greffé à Paris par le chirurgien Christian Latrémouille et le professeur nantais Daniel Duveau